L’arc dynamique libère la motricité de toute entrave

Description

Le mouvement, source d’une vie de liberté !

Chaque être humain est riche de pensée et, plus important, d’un esprit !
Si comme l’animal, son instinct le pousse vers un sentiment de domination, il peut cependant se dépasser, s’individualiser en cherchant à exprimer librement la conscience qu’il a de lui-même, de la vie. Bref à se respecter et respecter son environnement.
A tous les stades de son parcours- bébé- enfant- adolescent- adulte, il éprouve des besoins innés : sentir son corps- découvrir- apprendre- être aimé.
Bébé, il est dépendant d’un monde inconnu, de ses parents.
En construction, sa perception est ambivalente amour- soumission- domination Bébé, il hérite d’un pouvoir instinctif : l’arc vertébral dynamique, (son ressort), pour bouger, s’ériger (le temps que sa myéline soit entièrement constituée), pour s’individualiser.
Adulte, plus ou moins formaté selon ses capacités d’adaptation, il va oublier l’arc vertébral dynamique (son ressort) qu’il utilisait d’instinct.
Il peut, motivé, retrouver ce mouvement son ressort qui fut le moteur de son indépendance. Toute dépendance est source d’emprise sur soi. Une fragilité psychologique ou physique sert d’appât aux personnes qui ont envie de dominer des humains- des animaux- la nature.

Une découverte ne voit le jour que, lorsqu’une idée au départ empirique, se réalise. Le concept présent, reproductible, vint de l’analyse des mouvements que le bébé utilise d’instinct, jusqu’à ce que sa myéline soit entièrement constituée.
Sans motivation, ni myéline, les mouvements donnant accès à la mobilité, en position érigée, ne peuvent exister.
Le canal rachidien, protégé par la colonne vertébrale, transmet toute information neuromotrice, aux nerfs. L’influx nerveux, stimule les chaines musculaires qui mettent le corps en mouvement.
La myéline, gaine lipidique des neurones (un isolant électrique) est essentielle pour la transmission des signaux. Cette gaine détruite, le mouvement volontaire n’est plus possible.
De plus, lorsque la myéline n’est pas constituée ou endommagée, mouvements lents et statique ne sont pas possible.
Comme la myéline du bébé est incomplètement constituée, il utilise d’instinct, un mouvement d’arc dynamique en balançant rapidement son tronc- assis.
Ce mouvement transmet l’énergie de vie, en détendant-tendant la colonne vertébrale comme un arc. Produit t’il de énergie, qui transmet les signaux électriques au système nerveux périphérique ? Si oui, les chaines musculaires du corps vont diriger un mouvement continu, simplement en créant un rythme dynamique.

Synopsis

Gagner c’est se vaincre, vaincre les limites de son corps de ses peurs. Se dépasser, transformer son rêve. Se réaliser, se concrétiser, atteindre le summum de ses possibilités créatrices. Création ! C’est le maître mot, l’activité première par laquelle nous participons au jeu cosmique, seule grandeur réelle. Le livre de Nicole Serreau Bedjai, décrit comment elle a réussi à se dépasser, à atteindre le summum de ses possibilités créatrices avec une découverte stupéfiante, fruit d’un long, long, patient travail de prise de conscience de son corps- énergie. Conduite à une telle démarche par une sclérose en plaques dans sa forme sévère : paralysie généralisée incluant mains, respiration, parole, tractus digestif. Découverte qui lui a permis de se redresser et de recouvrer, souffle, parole, marche, mobilité, écriture, l’indépendance de guerrière qu’elle a toujours été, éprise de liberté, décidée à piloter, sa vie. Et cerise sur le gâteau, de disséquer les piliers de cette découverte, de les formuler, de  les rédiger par elle-même en termes brefs, clairs, choisis, simples !!!

Découverte éprouvée, affinée, peaufinée, avec un succès, sur nombre d’humains à mobilité réduite, voir détruite.
Fruit de la magie d’un esprit imaginatif, inventif qui l’a conduite en une terre inconnue, où elle a dévoilé et fertilisé un trésor enfoui depuis la tendre enfance chez nous tous, descendants, d’Homo erectus que nous sommes !

Ce trésor n’attend qu’à être cueilli. Il s’agit de l’activation d’une énergie qui contrecarre sur commande la force de pesanteur.
Un saut dans l’inconnu, l’a menée à cette découverte, sublime, à couper le souffle !

N.S.B, prouve dans sa démarche, qu’elle est un reflet de l’Univers participatif et nous avons tous le pouvoir de l’être !
Jacques COPPEY. MD, PhD

Avant-Propos

Nos vies baignent dans un jeu cosmique dont les règles nous demeurent, pour l’essentiel mystérieuses.
A chacun de tâtonner, d’essayer, d’éprouver, de déduire, de découvrir certaines règles de ce jeu lorsque son parcours, jalonné d’épreuves, le pousse à vivre (et non survivre). Ce fut, c’est -et ce sera je pense- mon cas.
Terrassée par une sclérose en plaques à forme sévère (paralysie généralisée du corps, jusqu’à l’asphyxie etc.) et une discopathie dégénérative entrainant une compression de la moelle épinière et des nerfs, je n’ai jamais abdiqué.
Légère, souple, danseuse depuis la tendre enfance, se laisser porter par la musique dans l’espace-temps, imprégnée d’ondes, de vibrations, en harmonie avec toutes les cellules, les molécules, les atomes de mon corps, je désirais revivre ces sensations aériennes.

Guerrière, mue par une foi inébranlable en moi-même j’ai, des décennies durant, fouillé, observé, tenté de ré-apprivoiser un corps qui se paralysait dans sa totalité.
J’ai exploré diverses techniques pour ressentir cette sensation de légèreté, d’indépendance : danse classique, acrobatique, rythmique, gymnastique, marche, volley-ball, Hatha-yoga Tai chi- Chi kung.
Le résultat tomba sans appel : fatigue, brûlures, douleurs, extension des paralysies, rétraction des muscles, corps aux abonnés absents ! Soulager, bouger, je le désirais.
Kinésithérapie, ostéopathie, balnéothérapie, fascias-thérapie, acupuncture, magnétothérapie-psychothérapie ne m’apportèrent rien, aucun progrès aucun mieux être.

Comprendre le corps dans son intégralité psycho-physique devenait ma priorité.
Formée en Morpho-Psychologie : (définir le tempérament et les tendances comportementales d’un individu par l’analyse de ses traits et formes) j’ai fait appel à mon imaginaire : comment réorganiser la motricité, ressentir en dépit d’un influx nerveux sévèrement bloqué ? La réponse me vint à l’esprit tel un déclic, une évidence : imiter le balancier que fait un bébé d’instinct pour s’ériger puis marcher alors que sa myéline n’est pas totalement constituée.
Découvrir, analyser, comprendre ce mouvement. D’où l’arc dynamique, technique originale qui bouleverse les fondements de la motricité et donne des résultats spectaculaires. Son application à des bébés, des enfants, des adolescents, des adultes, améliore puis restitue leur pleine motricité sans douleur, sans effort inutile si la symétrie est respectée. En luttant contre toute compensation instinctive, la sensibilité proprioceptive se réajuste.
J’ai ainsi levé, me semble t’il, un coin du voile qui cache des règles universelles.
Ré-apprivoiser le joyau de vie qui ne demande qu’à circuler dans nos corps, physique et émotif, dans nos âmes, dans nos esprits.
D’où le présent ouvrage, lait de jouvence d’une mobilité performante pour tous.

CV de Jacques COPPEY 

En 1957 baccalauréats : Philosophie puis Mathématiques Élémentaires

 Formation médicale

• De 1957 à 1963, Etudes de médecine, Faculté de Médecine de Lyon
• En 1963, Lauréat de cette Faculté
• De 1959 à 1962, Externe des Hospices Civils de Lyon
• En 1965, Thèse de Doctorat à la Faculté de Médecine de Lyon

 Formation en sciences

• En 1960 Mathématiques Générales,
• De 1961 à 1964 Licence complète à la Faculté des Sciences de Lyon
• En 1967, Thèse de Doctorat 3^e cycle en Radiobiologie au CEA de Saclay

Recherche, Enseignement

• De 1966 à 2006, Chercheur statutaire affilié à l’INSERM
• En 1977, en 1981-1982 et en 1985 Recherches aux USA
• De 1970 à 1999, directeur de Laboratoire à l’Institut Curie, Paris 5e,
• Altérations du génome et du métabolisme dans des cellules dérivées de cancers humains génétiquement programmés mettant en jeu virus et radiations UV ou ionisantes.
• En 1976, Prix de La Ligue Nationale contre le cancer
• En 1987 Prix Paul Langevin de l’Académie des Sciences
• De 1999 à 2006, Institut Jacques Monod, Université Paris VII
• Comportement dynamique en cellule vivante de molécules uniques ou d’un virus.
• (Co)signataire d’une centaine d’articles dans des journaux internationaux chaque année 10 heures d’enseignement en biologie et en radiobiologie à des étudiants de 3^e cycle chaque année des conférences à des Hospitalo-Universitaires

Activités d’intérêt général

• De 1978 à 1982, Membre de Commission Scientifique Spécialisée à l’INSERM
• Depuis 1985 Administrateur, Conseil d’Administration du GEFLUC Ile de France
• De 1985 à 1999 Membre, Comité de rédaction de Comprendre et Agir
• Mensuel de l’Institut Curie à l’attention du grand public, 3 articles publiés
• En 2005, une revue scientifique d’intérêt général dans Pour la Science
• De 2003 à 2009, un article publié chaque semaine à l’attention du grand public dans Passerelle, Hebdomadaire de l’Institut Jacques Monod.